Après la découverte par les salariés du montant de leur intéressement fin mars, le débrayage a été spontané et nous avons décidé avec eux d’une délégation syndicale pour rencontrer la direction. L’analyse de la situation a montré que la baisse du montant versé était supérieure aux prévisions. Autrement dit, si le résultat avait été le même que l’an dernier nous aurions touché beaucoup moins malgré tout.
Cet effondrement viendrait du calcul de la masse salariale de référence du site de Bourges, très impactée par la baisse du niveau de la péréquation concomitamment au rajeunissement massif des effectifs du site (50% ont moins de 5 ans d’ancienneté et 20% un an environ) et donc d’une baisse de la masse salariale de base (signalée par le DS CFE-CGC aux relations sociales lors de la bilatérale du 24/02). Nous avons donc demandé la compensation de cette « anomalie », rappelé le contexte de forte inflation et l’engagement des équipes malgré les aléas subis en nombre tout au long de l’année 2022.
Cette négociation a permis d’obtenir 375€ brut pour tous en compensation de l’anomalie de masse salariale d’URG ainsi que la mise en place d’une prime adossée à un indicateur mesurant les progrès réalisés ces derniers mois. Cette prime de 200€ bruts par mois s’étale de janvier à mai et dépend de la progression du taux d’enveloppes libérées et livrées au client (Magasin Usine). Les mois de janvier et février sont déjà acquis et mars est en bonne voie. Pour finir la direction s’est engagée encore une fois à retravailler les critères de RVA pour juin et à améliorer le taux de paiement toujours faible à Bourges.
Jean-François Landemaine, Délégué Syndical.