Ces dernières semaines, certains d’entre nous ont été victimes d’un curieux phénomène : clins d’oeils appuyés de la part de nos amis « non-Michelin », références à de récentes rentrées d’argent… Non, il ne s’agit pas d’une hallucination collective, mais plutôt du résultat d’une communication opportuniste de Michelin.
Le 21 septembre dans le JT de 20h de TF1, il était annoncé que Michelin avait « choisi de faire deux augmentations cette année 2022 […]. Cela représente au total plus de 5% en moyenne ». Rebelote le 27 septembre sur France 2, où il est fait mention d’une augmentation de 3 à 6% en moyenne.
Ce que l’Entreprise a omis de préciser, c’est qu’elle avait catégoriquement refusé une Augmentation Générale (AG) pour les Cadres et les Collaborateurs lors des NAO salaires de 2022. Et que les augmentations exceptionnelles générales de juillet ont touché moins de la moitié des cadres, qui souffrent par ailleurs beaucoup des impacts de Simply.
A l’heure où même le « point d’indice » des fonctionnaires a été mieux revalorisé, où les inactifs ont bénéficié d’un coup de pouce de 4%, comme le montre notre dernière Lettre d’Informations, ces salariés ont reçu, en moyenne, moins de 3% d’augmentation. Pour nous, augmenter les plus bas salaires, c’est le « minimum syndical » dans le contexte actuel.
Toutefois, la position de la CFE-CGC Michelin, c’est le « + » syndical : nous continuerons donc à revendiquer une juste reconnaissance du travail fourni par TOUS les employés, Agents, Collaborateurs et Cadre.
Nous sommes à l’écoute des salariés qui nous sollicitent de plus en plus sur leurs difficultés face au coût de la vie.
La CFE-CGC demande à l’entreprise l’ouverture anticipée des négociations salariales.
José Tarantini, DSC – Charlotte Zuber RS.