Cela fait de nombreuses années que la CFE-CGC fait remarquer à l’entreprise des conditions de prise des congés estivaux qui sont en total décalage avec les besoins d’agilité dont les salariés ont besoin dans l’exercice de leurs fonctions. Que ce soit pour des besoins professionnels, en assurant la continuité de l’activité, ou pour des besoins personnels afin de permettre notamment aux parents de s’occuper de leurs enfants pendant les vacances scolaires estivales, l’obligation de prendre ses congés pendant une période très limitée est préjudiciable.
Rappelons le cadre juridique des congés estivaux. Le Code du Travail stipule dans l’article L223-8, modifié par l’ordonnance n°2007-329, les conditions suivantes pour les prises de congés : pendant la période du 1er mai au 31 octobre, une pose continue de douze jours ouvrables de congés payés. Cela revient globalement à poser 2 semaines consécutives pendant une période de 6 mois. Dans notre entreprise, cela a longtemps été traduit par 3 semaines consécutives à prendre pendant une période de seulement 1 mois.
Juridiquement parlant, rappelons également que l’entreprise est en droit d’organiser une préconisation dans la prise des congés estivaux qui dépasse les conditions citées précédemment. Mais la méthode d’application choisie est extrêmement réductrice par rapport à l’étendue des possibles.
La CFE-CGC tient à souligner l’ouverture en 2018 d’une 5ème semaine dans la période préconisée et dorénavant une 6ème semaine à partir de 2022 (de S29 à S34). Ces ouvertures vont dans le bon sens, à la fois pour la bonne continuité des activités, ainsi que pour la flexibilité que cela apporte dans l’organisation personnelle des salariés. Toutefois, ces préconisations sont issues d’un autre temps, loin de l’agilité que le Groupe veut développer. Il serait temps d’appliquer à ces mesures le modernisme que l’entreprise fait souffler sur nos activités. Nous pouvons mieux faire, nous devons mieux faire.
La CFE-CGC restera très vigilante sur les évolutions de ce calendrier collectif.
Olivier Reix, élu CSE Clermont, le 6 décembre 2021.