R comme rupture des liens…
Depuis plus d’un an en télétravail, les experts constatent la détérioration de la santé mentale des salariés. A ce jour, près de 50% des salariés ont un risque de dépression, avec un risque accru de 1,5 fois pour les femmes. Les difficultés à se déconnecter, à faire des pauses et à se réunir entre collègues ont fragilisé les collaborateurs.
Rappelons que l’employeur est responsable pénalement et civilement des moyens mis en place pour préserver la santé physique et psychologique des salariés au travail. Les questions liées aux risques pyscho-sociaux (épuisement, harcèlement, burn-out…) sont devenues essentielles avec l’aggravation de l’isolement en période de pandémie. Les entreprises ont besoin de DRH vigilants sur les risques psycho-sociaux et de managers attentifs à leurs collaborateurs.
L’initiative Michelin “Tolérance Zéro” va dans le bon sens en rappelant que la vigilance face au harcèlement est essentielle. Ne restons pas seul si nous nous sentons au bord de la rupture. Les représentants de proximité de la CFE-CGC sont là pour nous écouter et nous aider.
R comme (juste) rétribution….
Depuis un an, les salariés ont fait beaucoup de sacrifices, leur vie a changé et le télétravail imposé a pesé sur le budget des ménages. L’entreprise a fait des profits et a rétribué les actionnaires. A quand la rétribution des efforts des salariés ?
La CFE-CGC demande une indemnité aux salariés pour ces treize mois en télétravail et rappelle que l’allocation télétravail versée par l’employeur est exonérée de cotisations et contributions sociales. Pourquoi en priver les salariés Michelin ?