A comme accablement…
Nos bilans du télétravail montrent que les salariés sont globalement satisfaits de mieux concilier vie privée et professionnelle. En quelques mois seulement, le télétravail a eu raison de dizaines d’années d’open-spaces et de présentiel. Les télétravailleurs sont peu nombreux à vouloir retourner à l’ancienne normalité. Une majorité de 63 % est favorable à un modèle hybride combinant télétravail et présentiel.
Cependant tout n’est pas rose au pays du télétravail : la pression exercée pour maintenir la productivité contribue au stress. Un sentiment d’accablement gagne les salariés. Un tiers (33 %) déclare se sentir obligé de montrer à ses responsables qu’il travaille, un sentiment partagé par 22 % seulement des salariés au bureau. Et pourtant la productivité des salariés en télétravail a augmenté entre le troisième et le quatrième trimestre. Les salariés qui bénéficient de flexibilité par rapport à leur lieu de travail affichent un score de productivité supérieur comparé à ceux qui n’en bénéficient pas (+11,6 contre +8,1).
N’ayons pas peur de faire des pauses, de sortir au moment de la pause déjeuner, d’arrêter le PC après 18 h. Si la pression vous semble trop forte, parlez-en à vos élus CFE-CGC, ils sont là pour vous aider.
A comme ASSEZ !
Depuis plus d’un an, les salariés en télétravail ont dépensé entre 100 et 150 euros supplémentaires par mois pour l’eau, l’électricité, les repas… De plus en plus d’entreprises le reconnaissent et versent une indemnité, une aide à l’équipement ou toute autre indemnisation aux salariés. Michelin est étonnamment silencieux sur ce sujet. C’est ASSEZ ! Que l’entreprise se montre exemplaire sur ce sujet, comme elle demande aux managers de l’être sur tous les sujets.
La CFE-CGC demande le versement d’une indemnité aux salariés pour ces treize mois en télétravail : 150 euros par mois nous semblent raisonnables et contribueront à reconnaître l’implication et les efforts remarquables fournis par les salariés en télétravail.