Sur l’établissement de Clermont-Ferrand, le temps alloué à l’activité syndicale est souvent pris en compte dans l’organisation des services et la fixation des objectifs des élus et mandatés, en application de l’accord de relations sociales et de la loi. L’employeur a en effet l’obligation d’organiser le travail de façon à permettre aux élus d’exercer leur mandat sans que les autres salariés n’aient à en souffrir.
La plupart du temps cela se passe en bonne intelligence entre manager, managé(e) PDP et notre section syndicale. Sur les sites industriels, la prise en compte des mandats semble plus difficile.
Il parait logique qu’un salarié engagé à 30, 50, 70% dans l’action syndicale voie ses objectifs professionnels aménagés. Le responsable syndical reste éligible à la rémunération variable dont le processus des objectifs annuels est un élément clé.
L’argument qu’on nous oppose est que l’entreprise peine à juger de l’atteinte des objectifs syndicaux. L’entreprise ne doit en effet pas apprécier la qualité de nos négociations ou la justesse de nos communications…
En revanche il existe des thèmes utiles comme la formation, la mission concrète des élus, l’organisation mise en place, les compétences attendues… que nous sommes parfaitement capables d’apprécier avec responsabilité pour le bien des salariés.
Nous défendons à la CFE-CGC une démarche syndicale professionnelle et responsable.
L’entreprise doit également concrétiser cette démarche sur tous les sites.
José Tarantini, Délégué Syndical Central