L’entreprise veut promouvoir l’engagement syndical

Vous avez sans doute eu l’occasion de visionner les premières vidéos postées sur l’Intranet de l’entreprise concernant le dialogue social. On y voit le Directeur des Ressources Humaines Europe du sud et la Directrice des Relations Sociales France défendre l’idée de l’engagement syndical et de la représentativité du personnel.

Ces messages vidéo ont pour but de rassurer les salariés et d’inciter ceux qui le souhaiteraient à rejoindre les rangs de telle ou telle organisation syndicale selon ses valeurs. Ils marquent enfin un engagement de l’entreprise pour une reconnaissance des acquis de l’expérience syndicale.

La CFE-CGC salue cet appel vers tous les salariés à comprendre le bien fondé d’être bien représentés. L’entreprise doit donc accorder de l’importance à cette représentativité et prendre en compte effectivement les compétences acquises et développées par les élus dans leurs missions.

La CFE-CGC a d’ailleurs participé à l’enregistrement de messages à l’attention du personnel, qui reprennent cette idée de l’engagement syndical au service de tous les salariés.

Nous voulons sincèrement croire à ce nouvel élan du dialogue social chez Michelin. Nous soutiendrons toutes les initiatives de l’entreprise qui déboucheront sur des décisions effectives concernant l’évolution professionnelle des élus et la reconnaissance de leur performance, quelle que soit l’organisation syndicale. Ce serait une avancée formidable.

Il est fondamental que les salariés soient bien représentés par des collègues au bon niveau de compétences, de connaissances, et d’engagement. On doit venir au syndicat pour servir le collectif et avec l’idée d’aider l’entreprise à atteindre ses objectifs de croissance et pérenniser les emplois tout en gardant une capacité d’investissement, de rémunération des actionnaires et des employés.

L’engagement de la CFE-CGC repose sur cette conviction que l’avenir de l’entreprise repose sur :

– le soutien apporté par ses actionnaires qui doivent être justement rémunérés

– la création de valeur par l’entreprise pour assurer l’avenir, les investissements et l’emploi

– ses salariés, qui sont à l’origine de cette création de valeur. Ils ne sont pas la variable d’ajustement : ils doivent pouvoir se projeter et trouver leur place dans la croissance indispensable de l’entreprise sur ses marchés. Ces salariés méritent plus qu’un « salaire décent » ; ils veulent pouvoir bénéficier de la juste reconnaissance de leur travail.

Nous réitérons donc notre soutien à la démarche engagée dans le sens de promouvoir l’engagement syndical et la représentativité des salariés par des élus au bon niveau.

Les déclarations d’intention des représentants de l’entreprise seront donc appréciées à la lumière des actes concrets en faveur des représentants du personnel.

José Tarantini, Délégué Syndical Central.