La CFE-CGC interpelle l’entreprise et les médias sur l’enjeu de la NAO salaires

L’émoi suscité par la réforme des retraites ne doit pas faire oublier une autre « négociation » importante en ce début d’année, celle de la NAO 2023.

La « Négociation Annuelle Obligatoire 2023 » va se dérouler les 25 et 26/01. Son but est d’arriver à un accord entre employeur et représentants du personnel sur la rémunération et principalement sur les augmentations de salaires.

Rappelons que ces dernières années la CFE-CGC n’a pas ratifié d’accord, face à des propositions insuffisantes et un refus répété d’accorder une augmentation générale pour tous, malgré la demande unanime des syndicats.

Pourtant, le contexte se détériore durablement : inflation, difficultés à recruter, démissions, « quiet quitting ».

Beaucoup de salariés investis et compétents ont le réel sentiment de ne pas être reconnus. Beaucoup d’entre eux ont commencé à baisser les bras. Nous sommes inquiets de constater que les informations ne semblent pas remonter jusqu’à la direction.

La CFE-CGC mesure les premiers signaux de « démission silencieuse » : certains quittent l’entreprise discrètement, d’autres restent mais sans « mouiller la chemise » comme ils le faisaient avant.

Lors de la NAO 2023, comme à son habitude, la CFE-CGC émet des propositions concrètes, documentées et argumentées : https://www.cfecgcmichelin.org/2023/01/13/remuneration-la-cfe-cgc-demande-a-lentreprise-dagir/

Nous ne préjugeons pas ici de la teneur des discussions à venir mais « chat échaudé craint l’eau froide ».

Nous mettons en garde nos décideurs, s’ils continuent d’ignorer la revendication de la CFE-CGC comme de l’ensemble des Organisations Syndicales, à savoir une augmentation générale pour tous, et au bon niveau.

Les salariés n’accepteront pas de continuer à perdre en pouvoir d’achat. Le dialogue social vanté dans les vidéos et la communication doit se concrétiser par de la reconnaissance salariale.

José Tarantini, Délégué Syndical Central.