Les autorités, nationales ou locales, continuent de promouvoir la mobilité douce principalement au travers du vélo et du vélo électrique. Pour ce faire, le gouvernement a annoncé le développement des pistes cyclables, l’aide à l’achat de vélo ou de vélo électrique ou bien encore la modification du code de la route.
Un plan d’investissement de 2 milliards d’euros sur les quatre prochaines années pour développer la pratique du vélo, les infrastructures ainsi que la filière économique, a été annoncé (4 mai 2023) pour le plan vélo et mobilités actives 2023-2027. Plan auquel s’ajoute les différents plans et initiatives des collectivité territoriale qui devrait porter l’enveloppe total à prêt de 6 milliards d’euros.
Les voies cyclables protégées devraient passées de 57 000 km en 2023 à plus de 100 000 km en 2030.
Qu’en est-il des entreprises ? Certaines se sont « engouffrées » dans la possibilité de donner à leurs salariés une autre solution de mobilité, respectueuse de l’environnement et en totale adéquation avec les aspirations de leurs collaborateurs.
Aménagements conséquents pour accueillir les vélos, les vélos électriques, les trottinettes et souvent des bornes de recharges pour les véhicules électriques, quelques qu’ils soient.
La possibilité pour les entreprises de participer à l’acquisition de moyen de mobilité douce de ses collaborateurs, leurs permet d’être plus attractives dans la séduction de nouveaux talents et de montrer de façon concrète une orientation claire autour de la mobilité durable.
L’entreprise Michelin a également entrepris une démarche pour la mobilité durable.
En revanche à l’exception des bornes de recharges pour les voitures, rien pour les vélos et trottinettes électriques. Aucune aide à l’acquisition de moyen de mobilité douce (vélo, vélo électrique, trottinette …) pour les salariés du groupe. Le pôle RSE de la CFE-CGC, va de nouveau interpeller l’entreprise afin qu’elle puisse revoir sa position quant à ces deux derniers points et surtout celui concernant « l’acquisition de moyens de mobilité douce ».
PATRICE ROTA – PÔLE RSE de la CFE-CGC
Merci Patrice pour cette synthèse très claire. En effet, j’espère que la CFE-CGC va réussir à pousser l’entreprise Michelin à soutenir la mobilité douce autrement que par le co-voiturage et un forfait mobilité douce applicable qu’à une partie du personnel (essentiellement dans les villes de moyennes et grandes tailles); c’est limite discriminent.
Michelin c’est un peu « faites ce que je dis pas ce que je fais » : l’entreprise de pose en chantre de la mobilité durable depuis de nombreuses années dans les médias à travers Movin’on mais pas grand chose ne suit en interne, notamment sur des choses aussi simple que l’aide à l’achat d’un équipement de mobilité douce…
La communication est elle une fin en soit ?