Les résultats de l’étude Avancer Ensemble ont été présentés en CSEC début décembre. La CFE CGC constate de vrais progrès, avec néanmoins des points de vigilance.
Les taux de participation et d’engagement sont orientés à la hausse :
France | US | Groupe | |
Taux de participation | 82% (+ 2 pts) | Non communiqué | 89% (+ 2 pts) |
Taux d’engagement | 80% (+ 2 pts) | 77% (+ 2 pts) | 83% (+ 2 pts) |
Les taux d’engagement de la France et des US, qui sont comparables en termes de tailles de répondants (13 500 réponses chacun), bien qu’en hausse, restent en retrait du taux d’engagement global Groupe. Le taux d’engagement du Groupe est tiré par l’Asie (Chine : 93%, E2A : 90%). Le Groupe se rapproche doucement de son objectif d’un taux d’engagement Groupe de 85%.
Rappelons que le taux d’engagement se mesure au travers de 4 questions :
– la fierté de travailler chez Michelin (Michelin France : 87%, + 1 pt)
– la volonté de promouvoir l’entreprise (Michelin France : 81%, + 3 pts)
– le souhait de rester dans l’entreprise (Michelin France : 66%, + 2 pts)
– la satisfaction vis-à-vis de Michelin comme employeur (Michelin France : 86%, + 2 pts)
Sur les sites français, la moyenne du taux d’engagement est de 80%, avec toutefois de fortes disparités (mini : 64% Bourges , maxi : 92% Vannes ).
Les autres questions de l’enquête avancer ensemble n’interfèrent pas dans le taux d’engagement.
Parmi les marges d’amélioration figure la question de la compétitivité du salaire qui ne récolte sur la France que 38% de réponses globalement favorables, malgré une progression de 3 pts. Une majorité de salariés attendent une meilleure reconnaissance pécuniaire de leur engagement.
On notera également le fort recul (-7 pts à 72% de réponses globalement favorables) à la question : « je vois un lien clair entre mon travail et les objectifs de Michelin ». La CFE-CGC a interpellé la Direction sur ce recul à l’heure où le choix d’objectifs sur catalogue risque de déboussoler un certain nombre de salariés. Il faudra accompagner les salariés au plus près pour leur expliquer en quoi leur travail quotidien peut s’inscrire et contribuer aux objectifs du Groupe. Une lourde tâche pour les managers. A défaut, le % de réponses favorables sur cet item risque bien de fortement reculer à nouveau.
La CFE-CCG se félicite des bons résultats mais recommande à Michelin de rester vigilant sur certains points, comme la compétitivité des salaires et attentif aux disparités entre les sites.