Notre mutuelle affiche un bilan 2021 solide malgré un contexte difficile. Les délégués étaient amenés à se prononcer sur des projets d’avenir, notamment la création d’une « surcomplémentaire » qui a été rejetée de justesse, au regret de la CFE-CGC.
Les délégués CFE-CGC qui vous représentent à cette AG retiennent les points suivants :
- Le ratio (cotisations perçues par la mutuelle / remboursements de prestations) est > 1, ce qui veut dire que la mutuelle a plus remboursé qu’elle n’a perçu de cotisations. Ceci est essentiellement lié à la suite de la crise Covid19 (rattrapage de soins non réalisés en 2020) et la mise en place du système 100% santé. Nous avons noté que ce sont principalement les contrats individuels (des retraités) qui pèsent sur ce bilan.
- Les réserves financières de la mutuelle ont permis d’absorber cet exercice négatif et se tiennent à un niveau relativement élevé. Nous encourageons la mutuelle à lancer une réflexion sur les placements qui dépassent les plafonds et sont donc taxés fortement : une réattribution aux salariés sous forme de gratuité de la mutuelle pendant plusieurs mois nous semble la piste la plus intéressante. Néanmoins, la guerre en Ukraine pourrait avoir de forts impacts sur les rendements 2022 de certains placements (notamment en actions).
- Plusieurs sites ont accueilli l’équipe de prévention santé en 2021 et cela se poursuit en 2022.
- La résolution visant à approuver la création d’une garantie surcomplémentaire facultative à la garantie Zéphyr (pour les salariés actifs) a été refusée. Une précédente proposition avait été présentée et refusée lors de l’AG de 2021. La majorité renforcée n’a pas été atteinte à 5 voix près, ce qui prive les salariés qui l’auraient souhaité, d’obtenir une meilleure couverture santé. La CFE-CGC a voté pour considérant qu’une option ne pénalisait personne par nature.
- Les élus et délégués de la CFE-CGC sortent déçu de cette AG principalement à cause de ce dernier point qui nous semblait une opportunité pour certains salariés qui ont besoin de faire baisser leur « reste à charge ».
D’autant plus que cela peut avoir un effet négatif à terme sur le nombre de salariés de la mutuelle, mais aussi mettre en péril notre mutuelle face à de grands groupes mutualistes qui aimeraient se substituer à notre mutuelle actuelle.
Nous restons à votre écoute et sommes à votre disposition pour remonter les problématiques que vous rencontrez au quotidien.
.Pour les Délégués mutuelle CFE-CGC, Frédéric POUSSOT.