TURNOVER EN 2021 – Bassens
Depuis le début de l’année, une dizaine de salariés ont fait le choix de quitter l’entreprise, principalement parmi le personnel de la maintenance et de la production. Ces métiers sont en tension au niveau du recrutement, ce qui impacte significativement la performance de l’usine. Dans ce contexte, le plan de recrutement dynamique (plus de 40 salariés) est difficile à tenir ; notamment pour faire face aux mutations, aux futurs projets ou aux départs en retraite ; chaque départ non anticipé fragilise l’usine et augmente la charge de travail de ceux qui restent.
La situation est discutée avec les Organisations Syndicales. Depuis 3 ans, la direction travaille sur des solutions pour réduire ce turnover :
- Augmentation des médianes des AV1,
- Budget spécial de rattrapage des médianes depuis 2019,
- Ouverture d’une VSM sur la formation,
- Budget de 200 000 euros sur les locaux sociaux et l’amélioration de la Qualité de Vie au Travail,
- Groupe de travail sur les jours dus pour le personnel en Quart.
Cependant, il y a encore des sous-effectifs et un manque de compétences et d’expérience dans de nombreux services de l’usine.
Est-ce le coût de la vie sur la métropole Bordelaise qui fait fuir les candidats ou la méthode choisie depuis 2 ans pour répartir les augmentations ou encore les évolutions sur la part variable, la rendant plus aléatoire que variable ?
Pour la CFE CGC, la priorité est de travailler sur deux axes :
- Attirer les talents, les recruter et les former au plus vite,
- Donner envie à ceux qui font la production au quotidien de ne plus « chercher ailleurs ».
La CFE CGC propose d’ouvrir de nouveaux groupes de travail avec la direction pour :
- Travailler sur une politique salariale directement liée à la qualité du travail du salarié et à son ancienneté,
- Elaborer une rémunération variable moins aléatoire et en lien avec la fiscalité française (maximiser l’intéressement, utilisation de la « prime Macron »),
- Réfléchir à des moyens de reconnaitre les efforts de tous les salariés durant cette période particulière,
- Accélérer le travail sur la valorisation des postes (NRP),
- Travailler sur l’attractivité de notre site,
- Se donner les moyens de recruter plus rapidement.
Ce sujet n’est pas simple, car la direction peut difficilement aller au-delà du cadre imposé par le groupe Michelin. Pour la CFE-CGC, ce cadre ne semble plus adapté à nos contraintes propres et à la vitesse à laquelle il est nécessaire de développer le site de Bassens.
