Nous entendons de plus en plus au travers des médias, de la sphère internet que des entreprises proposent à leurs salariés d’organiser leur semaine de travail sur 4 jours. La GFE- CGC est favorable à cette évolution de l’organisation du temps de travail et va interpeller l’entreprise pour travailler ce sujet.
Plusieurs raisons motivent l’approche « semaine de 4 jours » :
- Tout d’abord le besoin de certaines entreprises d’attirer des talents et donc se différencier sur le marché du recrutement en proposant à ses salariés une semaine de 4 jours, ou, si l’on regarde d’un point de vue salarié, un weekend de 3 jours
- De limiter, à cause du digital, une irruption toujours plus accentuée de l’entreprise dans la vie personnelle
- Des aspects environnementaux sont mis en avant également, en permettant de limiter les déplacements, de baisser la consommation électrique, de chauffage ou de climatisation en concentrant les activités tertiaires ou industrielles sur 4 jours. Et donc de limiter certains coûts pour l’entreprise
- De limiter le stress en favorisant un meilleur équilibre de vie pro/perso et donc d’accéder à une meilleure productivité des salariés.
- Globalement de travailler mieux en conciliant un meilleur équilibre de vie et en apportant sa pierre à l’édifice des très nombreux enjeux environnementaux d’aujourd’hui et de demain
Quelles conséquences sur l’organisation du travail ?
- De façon globale il faut réorganiser l’entreprise, si le jour est le même pour tous les salariés
- De façon plus globale avec l’ensemble de ses partenaires
- Pour les entreprises plus grosses, comme le Groupe Michelin
- Il faut concilier les différents jours choisis par les salariés d’une même équipe, avec les impératifs de cette équipe. Réunions, projets, team building …
- Si l’on travail avec des équipes internationales, concilier cette journée avec « les us et coutumes » et/ou législation locale du travail avec ces pays.
- La semaine de 4 jours peut s’organiser sur la base de
- 38 heures et ne pas occasionner de modification de salaire
- 32 heures (8h/jour) et souvent occasionner une baisse de salaire
Quelques Chiffres
- 40 % des salariés sont favorables à cette évolution
- 37% des entreprises envisagent de tester cette approche