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Les publications liées à la crise sanitaire de la Covid19 .
Depuis le 16 janvier, le Groupe procède chaque semaine à des rachats d’action pour un montant hebdomadaire de 1,785 M€. Cela fait ainsi 11 semaines d’affilée qu’avec
une régularité de métronome, le Groupe dépense chaque semaine 1,785 M€ dans les rachats d’actions. En cumul depuis le début de l’année, on arrive à plus de 18 M€.
On aurait pu penser qu’avec le confinement des salariés et la fermeture des usines en France, Italie, Espagne, le Groupe lèverait le pied sur ses rachats d’action pour préserver sa trésorerie. Il
n’en n’est rien. Volonté de la direction de rassurer les actionnaires qui ont perdu 30% de valorisation en un mois ? Opportunisme face à la baisse des cours pour racheter davantage
d’actions ?
Pour la CFE-CGC, il est en tout cas difficilement compréhensible et encore moins acceptable que le Groupe ait recours aux aides de l’Etat pour financer tout ou partie du chômage partiel et que, dans
le même temps, il continue à puiser dans ses ressources pour procéder à des rachats d’actions. Et la Direction nous explique que le principal risque actuel porte sur la trésorerie… A un moment donné,
il faut de la cohérence dans l’action et nous ne la voyons pas.
Nous demandons donc à la Direction de stopper sans délai ces rachats d’action, au moins le temps de retrouver une activité de marche courante normalisée et des marges de manœuvre financières. La
CFE-CGC réitère une nouvelle fois toutes les réserves qu’elle a dans la pratique des rachats d’action dont la seule finalité est de soutenir le cours de l’action. Car en pratique, cela revient
surtout à brûler inutilement du cash. A titre d’illustration, à quoi ont servi les 141 M€ dépensés l’an dernier en rachats d’actions maintenant que l’action a perdu 30% de sa valeur ? Verser de
l’eau sur du sable a le même effet.
Dominique Bourgois, Délégué Syndical 31 mars 2020
Dans un contexte de résultat net historique pour le Groupe, l’intéressement versé aux sociétés françaises en 2020 est de 70 M€ contre 79 M€ l’an dernier, soit un recul de 11,4% malgré un résultat net Groupe historique. Pour rappel, l’intéressement est un dispositif à 3 étages. Ce recul s’explique par un recul sur le résultat MFPM (niveau 2) en raison d’une moindre performance sur l’OTD (= On Time Delivery) et de résultats sites (niveau 3) généralement en recul.
A titre d’exemple, sur Clermont-Ferrand, le résultat site passe ainsi de 3% à 2,65% en raison des pertes matières industrielles supérieures aux objectifs et à une
contribution de la DCF inférieure aux attendus. Au passage, on regrettera la double peine sur le site des Gravanches (sécurité, perte matière) en raison de la position rigide de la direction
concernant les objectifs du site.
Malgré ce recul, l’intéressement 2020 (versé au titre de 2019) reste un bon cru, du niveau de ceux de 2018 et 2013. La
CFE-CGC regrette que sa variation ne soit pas en phase les résultats historiques du groupe.
Concernant le bilan de l’accord triennal 2017 à 2019, plusieurs éléments sont à considérer.
Le premier constat est que l’intéressement a payé à hauteur de 72 M€ en moyenne par an. C’est un niveau nettement plus élevé que les années précédentes mais à mettre aussi en perspective avec les
résultats net historiques du Groupe et l’augmentation des dividendes aux actionnaires. Pour rappel, la CFE-CGC était signataire des niveaux 2 et 3 des accords d’intéressement.
Le second constat est que l’architecture de l’intéressement, avec trois niveaux était particulièrement compliqué à suivre et personne ne s’y retrouvait. A l’heure de la
simplification, c’est une leçon à retenir.
Le troisième constat est que les modalités d’application ont été pour le moins « élastiques » : ainsi la première année (2018, au titre de 2017), la
Direction a décidé unilatéralement d’un bonus qu’elle a refusé la deuxième année (2019, au titre de 2018) alors qu’une logique économique aurait dû l’amener à l’octroyer. Difficile de suivre la
logique.
Quatrième et dernier constat, il y a eu un transfert entre les catégories les plus favorisées (cadres) vers les catégories moins favorisées (collaborateurs et agents).
Cela a été flagrant en 2018 lorsque le Groupe avait versé + 9% d’intéressement par rapport à 2017 : malgré cette hausse, de nombreux cadres avaient perdu jusqu’à 1 000 € par rapport à 2017. La
CFE-CGC n’est évidemment pas opposée à ce que les agents et les collaborateurs touchent davantage d’intéressement mais à condition que cela ne se fasse pas au détriment des cadres.
L’approche de la CFE-CGC est d’augmenter la taille du gâteau au bénéfice de tous, pas de revoir la taille de des parts d’un même gâteau. Elle sera donc vigilante sur les modalités de répartition du prochain accord.
Dominique Bourgois, le 30 mars 2020.
Michelin a informé ce jour, le CSEC, que l’entreprise comptait remettre en route pour des activités très réduites les sites de Troyes, du Puy et Joué les Tours, la semaine prochaine. Toutes les Organisations Syndicales se sont prononcées contre ces reprises qu’elles trouvent trop précoces vis-à-vis de la diffusion du Covid19. La CFE-CGC a pour sa part regretté le manque de co-construction des mesures de sécurité prises pour ces réouvertures partielles. Cet avis n’est que consultatif.
Néanmoins les organisations syndicales ont obtenu que l'entreprise s'engage :
La CFE-CGC a par ailleurs porté les revendications de sécurité dans le document ci joint.
Comme le disait récemment M. Hommeril, président de la CFE-CGC : « C’est seulement dans le cadre du dialogue social qu’émergeront les bonnes solutions ». La CFE-CGC Michelin est dans cette ligne et travaille pour l’intérêt présent et futur des salariés. Nous souhaiterions que les représentants de l'entreprise s’inscrivent également dans ce schéma.
Chris Boyer, délégué syndical, le 27 mars 2020
Suite à la note de l’entreprise (20/03/2020) relative aux modalités d’indemnisation des salariés et à l’organisation des activités sur la période du 16 au 31 mars 2019, nous avons recensé de nombreuses questions importantes pour chaque salarié selon sa situation ?
Pour l’industrie :
Pour le « tertiaire » :
Concernant les salariés requis pour continuité d’activité :
Enfin, nous mettons en perspective le reste de l’année et souhaitons que l’entreprise précise quelles règles seront appliquées pour les congés d’été avec un solde de jours amputé, des problématiques de garde d’enfants et de réservation de vacances...
Si vous avez des questions complémentaires, contactez vos élus CFE-CGC, nous demeurons tous joignables par Teams et téléphone portable. Nos coordonnées sont accessibles sur la page « équipes ». La CFE-CCC demande qu’en miroir de l’effort de solidarité demandé aux salariés, les actionnaires contribuent également en acceptant le principe d’un dividende adapté.
Nous vous tiendrons informés des réponses de l’entreprise régulièrement.
Laure Trincal, déléguée Syndicale, le 24 mars 2020.
Mis à jour le 4 avril 2020.
Alors que l'entreprise a écrit aux managers qu'elle étudiait la possibilité soit :
- d'appliquer l'augmentation prévue en mai
- soit de la reporter
- soit de l'annuler
la CFE-CGC a rappelé à l'entreprise qu'un accord salarial a été signé en février, et qu'il est nécessaire d'appliquer cet accord. Concernant un éventuel report permettant une meilleure gestion de la crise, la CFE-CGC a fait la déclaration suivante au CSEC du 27 mars 2020 :
"La CFE-CGC invite l’entreprise à apprécier l’engagement des salariés dans la crise sanitaire actuelle : ils ont géré les arrêts des usines, ont consenti d’énormes efforts sur leurs congés et RTT, subissent une perte de salaire sur la période d’activité partielle et feront à nouveau preuve d’engagement et de professionnalisme à l’occasion du redémarrage des activités.
Nous invitons la direction à reconnaître cet engagement : les salariés pourraient comprendre un report de l’application des augmentations de salaire pour préserver la trésorerie mais il serait très compliqué de faire accepter l’annulation de leurs augmentations après plusieurs semaines de rémunération réduite.
Beaucoup d’entreprises du CAC40 ont déjà annoncé qu’elles annulaient les versements de dividendes. Pour préserver la trésorerie, la CFE-CGC demande à l’entreprise de revoir la distribution de dividendes prévue en mai pour répartir l’effort de solidarité entre actionnaires et salariés.
Dans le cas contraire, les salariés auraient l’impression de payer les dividendes des actionnaires ce qui serait douloureux dans le contexte social actuel."
Les élus CSEC de la CFE-CGC, le 27 mars 2020
Certains managers ont demandé à leurs collaborateurs de travailler durant les deux jours de congés que l'entreprise impose à son personnel en télétravail entre le 23 et le 31. Ceci est parfaitement illégal et n'est en rien demandé par la direction de l'entreprise. Cette catégorisation de ces jours en "jours de solidarité" est fallacieuse. La prise de ces congés n'ouvre aucun droit aux salariés des services fermés, touchés par la pose de leurs congés et par le chômage partiel qui entraîne notamment la perte de leurs primes, part importante des revenus du personnel des usines.
Pour l'instant l'entreprise n'a mis à contribution que les salariés. Si comme elle l'annonce, elle veut préserver sa survie en contrôlant sa trésorerie, elle devrait logiquement demander la solidarité de ses actionnaires et annoncer l'annulation ou le report du versement des dividendes comme l'ont déjà fait de grandes entreprises comme Continental ou Airbus. Les dividendes représentent à eux seuls 50% de cette trésorerie.
Dans l'attente d'une telle annonce et d'autres mesures d'aide aux salariés, les rapports sociaux sont tendus.
La situation est déjà suffisamment compliquée. Les modifications légales sont fréquentes voire journalières, annoncées puis contredites par le gouvernement. Les personnes, non habilitées, ne doivent pas ajouter de risques juridiques et sociaux supplémentaires pour l'entreprise.
Nous appelons les salariés ayant entendus ces demandes de nous faire remonter le nom du service concerné. Nous demanderons, comme cela a déjà été fait vendredi, un rappel à la consigne de la part de la direction.
Chris Boyer, délégué syndical, le 23 mars 2020
Face à la crise sanitaire du Covid-19, la CFE-CGC Michelin s’est positionnée sur le principe « pour » les mesures d’urgence rappelées ci-dessous pour prendre en compte la situation économique particulièrement difficile à laquelle l’entreprise fait face. Par cette position, nous souhaitons préserver l’emploi de tous, néanmoins, au niveau du CSE de Clermont Ferrand, nous nous sommes abstenus car son application sans adaptation poseront de nombreux problèmes aux salariés et à la continuité des activités.
Nous avons exprimé les réserves suivantes :
Les mesures mises en place par l’entreprise et s’appliquant aux salariés de toutes les activités qui n’ont pas pu travailler ou télétravailler en raison de la crise COVID-19 depuis le 16 mars sont :
Pour l’ensemble des salariés qui auront pu poursuivre leur activité en télétravail sur la période du 16 au 31 mars, il est rappelé que :
L’entreprise demande à ces personnes en télétravail de positionner deux jours de congés entre le 23 et 31 mars par solidarité avec les équipes ayant dû interrompre leur activité. Attention ce sont deux vrais jours de congé – le travail pendant un jour de congé est du travail dissimulé et illégal.
Nous savons que certains secteurs sont fortement chargés du fait des circonstances particulières (SI, paie, relation clients, services devant assurer un bouclage fin de mois dans des circonstances difficiles). cette décision pourrait conduire les salariés à un dilemme : être en congés tout en télétravaillant. La CFE-CGC a demandé que ces services soient exemptés de pose de congés. Dans le cas où l’entreprise refuserait, ce que nous aurions du mal à comprendre, nous recommandons de ne pas travailler pendant ses congés.
Si la situation se poursuit au-delà du 1er avril, l’Entreprise recourra au chômage partiel pour les activités arrêtées. Les salariés concernés percevraient alors 80% de leur rémunération mensuelle brute : l’état prenant en charge 70% du salaire brut, Michelin abondera ce montant de 10% portant la rémunération nette entre 85 et 90% selon les forfaits horaires des personnes concernées.
Infos complémentaires
Il n’y aura pas d’impact sur le bulletin de paie du mois de mars. En effet, il y a toujours un mois de décalage, le salaire du mois de mars correspond à l’activité de février. En fonction de chaque situation individuelle, les répercussions éventuelles se feront sur la paie d’avril.
Une attention particulière sera donnée aux salariés qui ont déjà posé des jours issus de la 5ème semaine, notamment pour des raisons de baisse d’activité, de manière à ce qu’ils ne positionnent pas plus de deux semaines issues de leurs droits et congés divers.
Les salariés n’ayant pas de droit à congés ou se trouvant dans un autre cas particulier seront contactés par le Service du Personnel auquel elles sont rattachées pour trouver une solution adaptée.
Vos élus CFE-CGC, le 20 mars 2020