Retrouvez ici toute l'actualité syndicale de la CFE-CGC MICHELIN et les coordonnées de vos représentants.
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Informations locales de :
BASSENS mise à jour le 26 octobre 2020
BOULOGNE 23 juil 2020
BOURGES 19 nov 2020
CHOLET 12 oct 2020
CLERMONT FERRAND 1 oct 2020
GOLBEY 24 Dec 2020
LA ROCHE / YON 20 sept 2020 MONTCEAU 19 nov. 2020
ROANNE 12 nov 2020
TOURS 19 nov 2020
TROYES 19 nov 2020
VANNES 26 oct 2020
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La fermeture du site est effective depuis le 31 décembre. Un point de suivi de la situation des salariés vient de nous être communiqué :
Sur l’atelier Z de Cholet, impacté par la fermeture du site de La Roche, 57 personnes ont opté pour la mobilité externe dont 26 encore actuellement en congé de reclassement. 27 personnes ont bénéficié la mesure de pré-retraite (dont 23 au titre de son « extension »).
La CFE-CGC reste vigilante sur l’accompagnement des très nombreux salariés en « transition » donc toujours dans l’incertitude.
La section syndicale CFE-CGC, le 14 janvier 2021.
Mi-septembre, sur le site de la Roche sur Yon, la majorité du personnel concerné par une "mobilité externe" a reçu sa notification de licenciement et le 1er septembre a marqué le début de leur période de préavis.
Seules les personnes rentrant dans le cadre des mesures d'âge encore présentes sur le site et y effectuent différentes missions de "nettoyage" ayant pour but la fermeture du site au 31/12/2020.
Concernant les orientations professionnelles du personnel du site :
- 129 salariés ont fait le choix d'une mobilité interne,
- 411 salariés ont opté pour la mobilité externe,
- 59 salariés sont concernés par les mesures de retraite / pré-retraite,
- 4 personnes se consacreront à la redynamisation du site.
Sur le site de Cholet, 61 salariés ont refusé le passage en horaire 3x8 (contre 4x8 jusqu'à présent) :
- 5 personnes optent pour un reclassement interne en local ou sur un autre site Michelin,
- 14 dossiers sont en cours de "traitement"
- 42 personnes sont concernées par une procédure de licenciement.
La section syndicale CFE-CGC Michelin, le 20/09/2020.
La direction a annoncé que la production de l’usine ne reprendrait pas après l’arrêt « provisoire » dû au Covid-19.
Dans ce contexte particulier de crise sanitaire, la période de « volontariat » pour les mobilités internes et externes s’est ouverte le 1er avril, pour une durée de 3 mois. Sans pouvoir être présent sur site, l’accès aux entretiens d’accompagnement est devenu difficile pour les salariés qui vont perdre leur poste.
L’intersyndicale Cfdt, CFE-CGC, Sud a demandé à la direction de prolonger cette période pour tenir compte du contexte. Cette proposition a été refusée. Votre équipe CFE-CGC regrette profondément cette décision bien peu respectueuse des situations vécues par nos collègues.
Laure TRINCAL Déléguée syndicale, élue CSEC, le 8 juin 2020
Le 10 Octobre 2019, Michelin annonçait la fermeture de son usine de La Roche-sur-Yon.
Depuis, un accord collectif, concernant les mesures d’accompagnement sociales, a été négocié puis signé le 23 Janvier 2020 entre la direction et les organisations syndicales SUD, CFE-CGC, CFDT et FO.
Le préjudice subi par les salariés de cette usine n’a pas de prix. Cependant, l’accord négocié a permis d’obtenir près de 40% d’indemnités supplémentaires par rapport aux plans sociaux précédemment négociés chez Michelin.
Cet accord était la première étape dans la compensation des dommages subis par les salariés licenciés.
Aujourd’hui vient la deuxième étape. L’intersyndicale propose à ces salariés de s’unir, défendus par le cabinet Borie & associés, afin d’attaquer Michelin devant le tribunal des prud’hommes pour contester le motif économique de leur licenciement.
Ce cabinet a assisté le CSE de l’usine durant la procédure du PSE et connait bien le dossier. Il accompagne les organisations syndicales dans de nombreuses procédures contre Michelin depuis plus de 30 ans.
Pour rappel, 57 salariés de l’usine Michelin de Joué-les-Tours ont obtenu 1,3 million d’euros d’indemnités supplémentaires l’an dernier après leur licenciement en 2014.
L'intersyndicale CFDT/CFE-CGC/FO/SUD reste unie et mobilisée pour se battre contre cette injustice sociale !
La Roche-sur-Yon, le 25 mai 2020 - publié sur le site le 3 juin
MOTIVATION DE L’AVIS DU CSEC
dans le cadre de la fermeture du site de La Roche-sur-Yon
Après lecture et étude des documents reçus de la direction (Livre 1 et Livre 2), du rapport de Secafi (expert-comptable du CSEC), des publications des résultats annuels 2019 de Michelin et à la suite des débats lors des différentes réunions, le Comité Social et Economique central de La MFPM affirme que le plan de licenciement annoncé par Michelin n’a pas de justification économique.
La restructuration engagée par Michelin n’a pour seul objectif que d’améliorer encore plus les profits. Ceci dans un contexte où Michelin vient de publier des résultats historiquement bons pour l’année 2019, avec un ROS (Résultat Opérationnel des Secteurs) à plus de 3 Milliards d’euros (en hausse de + 6,5 % par rapport à 2018), le maintien à un niveau élevé de la marge opérationnelle à 12,5 %, un cash-flow libre structurel de plus de 1 615 Millions d’euros (en hausse de + 26,8 %) et un résultat net de 1 730 Millions d’euros (en croissance de + 4,2 %) malgré des provisions de 249 Millions d’euros pour les restructurations de Bamberg et de La Roche-sur-Yon.
La direction de Michelin ne démontre en aucune façon que sa compétitivité serait menacée dans le Secteur Poids lourd, tant au niveau mondial, européen que français.
En outre, aucune donnée n’est fournie sur le marché du pneu Poids lourd en France alors même qu’il s’agit du périmètre d’appréciation défini depuis les ordonnances de septembre 2017.
Mieux, les résultats publiés pour 2019 montrent que Michelin a enregistré d’excellents résultats sur le secteur du Poids lourd mondial : ventes en augmentation de +1 % à 6 448 Millions d’euros et un résultat opérationnel à 597 Millions d’euros conduisant à une stabilité de la marge opérationnelle à 9,3 %.
Le fait qu’une entreprise cherche à être plus performante ne justifie pas à lui seul une réorganisation se traduisant par des licenciements économiques. La survie de l’entreprise doit être en cause.
La réorganisation, si elle n’est pas justifiée par des difficultés économiques ou par des mutations technologiques, doit être indispensable à la sauvegarde de la compétitivité ou du secteur d’activité du groupe auquel elle appartient.
Dans le cas présent, c’est dans le seul but d’assurer une « progression continue de la rentabilité du secteur du Transport routier (présentation Michelin aux analystes financiers du 25 juillet 2019) » que Michelin continue de restructurer l’empreinte industrielle européenne des pneumatiques Poids Lourd (annonces des fermetures de Poitiers en 2005, Joué-lès-Tours en 2013, Ballymena, Orianenburg et l’atelier Rechapage d’Alessandria en 2015 puis l’atelier Rechapage de La Combaude en 2016), et projette désormais la fermeture de son dernier site de production de pneus neufs en France.
Cette recherche d’économies devrait selon Michelin améliorer d’environ 6,8 Millions d’euros par an ses coûts de revient sur ses ventes de pneumatiques Poids lourd neufs en France. Ce qui représente à peine 1,1 % du résultat opérationnel 2019 du secteur Poids lourd.
Enfin, le Comité Social et Economique Central rappelle que cette décision constitue une violation flagrante des accords conclus avec les organisations syndicales.
Pour toutes ces raisons, le Comité Social et Economique Central de La MFPM ne peut que donner un avis négatif au projet de fermeture (livre 2) et au projet de licenciement économique (livre 1).
le 3 mars 2020
L’intéressement de RYO sera de 2,8%, identique à celui de l’année dernière. Nous pouvons, quand même, nous interroger sur ce résultat. L’usine de la Roche sur yon était sur une dynamique positive avant l’annonce de sa fermeture le 10 octobre. L’intéressement aurait dû être au dessus de cette valeur sans cette annonce.
Comment peut-on justifier un résultat avec quasiment 3 mois d’inactivité ?
Nous avons demandé à de multiples reprises lors des derniers CSE, une prime exceptionnelle afin de compenser la situation actuelle. Nous attendons toujours la réponse de l’entreprise. Nous espérons que lors des négociations à venir sur l’intéressement, la Roche sur yon ne sera pas oubliée…
Fabrice Herbreteau, délégué syndical de La Roche, le 26 février 2020
Mandaté par le CESC pour rendre une expertise sur la fermeture de La-Roche-sur-Yon, le
cabinet Secafi a présenté ses conclusions aux élus. En préambule, le cabinet Secafi rappelle qu’il convient de distinguer le motif économique (légalité juridique de la fermeture) de l’intérêt
économique (pertinence de la fermeture).
Du point de vue du motif économique, la Direction Michelin invoque uniquement la sauvegarde de la compétitivité comme motif de fermeture mais peine à démontrer les menaces sur sa compétitivité. Pour
le cabinet, elle ne démontre pas en quoi le maintien ou la fermeture de La Roche-sur-Yon impacte sa compétitivité. La seule économie invoquée par Michelin par la fermeture de La Roche-sur-Yon est de
l’ordre de 9 €/pneu sur le CRI, soit une économie de 6,8 M€/an. Cette économie est à rapporter au coût de la fermeture de 120 M€ et au 597 M€ du Résultat Opérationnel SR2 en 2019. Une goutte d’eau
dans un océan de profits. Et 17,7 années pour rentabiliser le coût de la fermeture !
Concernant l’intérêt économique, le cabinet rappelle que le marché européen du PL n’est pas si morose que cela et que le Groupe perd des parts de marché tant à l’OE et au RT au profit de ses
concurrents Premium. Pour Secafi, la fermeture de La Roche-sur-Yon s’inscrit surtout dans une volonté d’augmenter la rentabilité, en diminuant les exports des usines européennes au profit des
productions locales. Et le cabinet pointe une rupture unilatérale de l’accord d’établissement conclu en février 2016 en revenant aux épisodes précédents (notamment la fermeture de Joue-les-Tours en
2013).
Ce rapport est sérieux, étayé et nous le tenons à la disposition de ceux qui le souhaiteraient. Il nous laisse un goût pour le moins amer car il confirme le ressenti de la CFE-CGC : la
motivation première de la Direction dans ce dossier est la recherche de la maximisation de la rentabilité, quitte à renier ses engagements. Comment crédibiliser le dialogue social dans ces
conditions ?
Dominique Bourgois, délégué syndical, le 20 février 2020
Michelin vient de publier ses résultats financiers 2019.
L’entreprise affiche un résultat net historique de 1 730 M€ en augmentation de 4,2%, une croissance de ses ventes de 7,8% et une hausse de son chiffre d’affaires de 9,6%.
A la vue de ces résultats, l’intersyndicale CFE-CGC/CFDT/FO/SUD condamne une nouvelle fois la décision de fermeture de l’usine de La Roche-sur-Yon qui va supprimer 624 emplois plus 74 sur le site de Cholet. Ces résultats prouvent qu’il n’y avait pas péril en la demeure et que Michelin pouvait prendre le temps d’étudier toutes les solutions et surtout travailler sur la mise en place d’une nouvelle activité afin de respecter ses engagements passés et protéger l’ensemble des salariés.
Déclarations de M. Ménégaux (PDG du Groupe) :
« Nous n’arrivions plus à rendre l’usine de La Roche-sur-Yon pérenne malgré tous les efforts de tous les salariés de l’usine qui ont été le plus compétent possible… » (interview Europe 1 du 10/02/2020)
« Dans cette période de transformation du Groupe, particulièrement exigeante, je veux remercier personnellement tous nos salariés, qui font preuve d’un engagement remarquable. » (information presse du 10/02/2020)
L’intersyndicale et les salariés de La Roche-sur-Yon ne remercient pas M. Ménégaux de fermer leur usine et ce malgré l’engagement remarquable et tous les efforts consentis. Ces efforts n’auront pas été suffisant face à l’obsession de rentabilité et de profit de la direction de l’entreprise.
Après avoir provisionné 249M€ pour les restructurations de Bamberg et de La Roche-sur-Yon en 2019, Michelin propose une augmentation de 4% du dividende par action. La redistribution aux actionnaires (dividendes + rachats d’actions) a représenté l’an dernier quasiment 50% du résultat net 2018 (806M€) et il devrait en être de même cette année.
Devant de tels chiffres, il est aberrant de justifier économiquement la fermeture du site de La Roche-sur-Yon si ce n’est pour poursuivre la course à la rentabilité.
Les résultats financiers étant tombé et le rapport d’expertise demandé par le CSEC arrivant le 18 Février, l’intersyndicale proposera aux salariés de rencontrer dans les prochains jours Maître Borie, avocat du CSE, afin d’expliquer aux salariés le recours juridique possible devant le Conseil des Prud’hommes.
La Roche-sur-Yon, le 13 Février 2020
Compte tenu de ces résultats, l’intersyndicale et donc la CFE-CGC signera l’accord des mesures d’accompagnement du PSE dans le cadre de la fermeture du site de la Roche sur Yon.
Fabrice Herbreteau, délégué syndical CFE-CGC La Roche, le 13 janvier 2020
Les délégués centraux de l'intersyndicale CFE-CGC-Sud-Cfdt-Fo et les délégués syndicaux du site ont présenté jeudi 9 janvier, la proposition d'accord sur les mesures d'accompagnement de la fermeture de l'usine Michelin de la Roche sur Yon.
L'intersyndicale suivra la position des salariés qui aura lieu lundi 13 janvier dans l'après midi par un vote.
Vendredi 10 janvier 2020
Pour la mobilité interne, ou externe ou les mesures d’âges, une prime de préjudice pour ceux qui sont venus à RYO suite à un précédents PSE de 10000€ pour 1 PSE, 15000€ pour 2 et 25000€ pour plus de deux y compris pour les fermetures d’activité, a été actée.
Concernant les mesures d’âges, l’entreprise accepte la fin de l’obligation de travailler à partir de l’arrêt de production de RYO. L’entreprise prendra en charge la décote de 10% de retraite pendant 3 ans si le départ est à l’âge légal. La négociation continue pour une compensation à plus de 75% du salaire pour les salariés partant en mesure d’âge.
La mobilité interne, les propositions de l’entreprise sur indemnité compensatrice, l’aide au reclassement des conjoints, indemnité de frais de déplacement, la prise en des écarts de loyer et du maintien du revenu du couple… sont toujours considérée comme insuffisantes.
Concernant les mobilités externes, la base de la prime supraconventionnelle (35 000€) est considérée comme insuffisante. La prise en compte de l’âge et de l’ancienneté reste à négocier.
Concernant les relations avec les salariés de la Roche, l’intersyndicale demande à l’entreprise de peser ses propos et ses actes et de ne se livrer à aucune provocation ou déclaration maladroite. L’entreprise doit assumer ses prises de paroles et éviter les incohérences.
Les négociateurs de la CFE-CGC, le 2 décembre 2019
En préambule de la réunion de CSEC (comité social et économique Central) l'entreprise rappelle que la réunion a valeur de réunion d'information et non de consultation des instances. La procédure légale sera engagée ultérieurement.
Les élus assistent à une présentation de l'évolution du marché Poids Lourds et du projet de fermeture de la Roche :
Les élus soulignent l'importance de garantir les primes et l'intéressement au personnel de La Roche / Yon. L'entreprise répondra prochainement sur ce point.
L'expertise décidée en CSEC du 25/09/19 se poursuivra dans le cadre de la procédure d'information / consultation du CSEC sur ce projet de fermeture.
Les élus demandent comment on justifie un plan de volontariat dans un contexte de fermeture d'activité, de site ? L'entreprise répond qu'un Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) sera rédigé, le Plan de volontariat sera un volet du PSE destiné à éviter tout départ contraint mais le PSE devrait envisager les cas des départs contraints si besoin.
Les élus demandent quel dispositif RPS (risques psycho-sociaux) est mis en place pour accompagner les salariés de La Roche ? L'entreprise indique qu'Alterhego viendra présenter le dispositif. Ils sont présents 4 jours par semaine du mardi au vendredi, 2 psychologues recoivent 6 - 7 personnes par jour et le numéro vert est en place.
L’entreprise présente une proposition de calendrier pour la négociation :
Compte tenu du planning de négociation très serré, les élus vont consulter la Direccte et leurs juristes pour vérifier les contraintes qu’il induit et leur compatibilité avec les intérêts des salariés.
Laure TRINCAL, DS, Elue CSEC, CSEC le 29 novembre 2019
L’accord de méthode a été signé le 20/11 par CFDT, CFE CGC, FO et SUD. Par cet accord l’entreprise s’engage notamment :
Concernant les mesures d’âges, l’intersyndicale a notamment demandé :
Concernant les mobilités internes et externes, l’entreprise propose une prime compensatrice de 33 000 € pour les mobilités internes et une prime supralégale de base de 35 000 € pour les mobilités externes pour laquelle la prise en compte de l’âge et l’ancienneté reste en cours d’étude.
Pour plus d’information, vous pouvez consulter le fichier présenté aux salariés de La Roche le 22 novembre.
Les négociateurs de la CFE-CGC, le 24 novembre 2019
Les négociations ont commencé par fixer le calendrier des négociations. La procédure du PSE devra prendre fin au plus tard le 31/03/2020 et 6 plages de négociation ont été déjà positionnées jusqu’à mi décembre. Suite aux incidents du 5 novembre, les négociations auront lieu à Clermont-Ferrand et un retour d’information collective sera faite aux salariés après chaque réunion de négociation. L’intersyndicale s’est engagé à ce que le projet d’accord issu des négociations sera soumis à l’approbation des salariés concernés par voix consultative et démocratique.
Cependant l’intersyndicale attend la révision des objectifs fixés par l’entreprise sur la RVA et l’intéressement pour ne pas pénaliser financièrement les salariés sur 2019. L’entreprise demande une production jusqu’à la fermeture effective du site mais que l’intersyndicale juge irréaliste.
Le périmètre du PSE est : l’ensemble du personnel de RYO (619 personnes) et les salariés du Z/CHO (74 personnes).
La direction propose :
L’intersyndicale demande une aide au reclassement des salariés dans les 3 domaines assurant à chacun :
le 19/11/2019
Le 22/10/2019 a eu lieu la 1ère réunion sur un accord de méthodes des négociations, en application des dispositions du code du travail.
L’entreprise demandait que les négociations se déroulent à Clermont-Ferrand. L’intersyndicale a demandé que les négociations se déroulent au plus près des sites de La Roche sur Yon et Cholet. Après discussion, les organisations syndicales, dont la CGT, se sont accordées sur la région d’Angers.
A Angers, l’intersyndicale est prise à partie (INSULTES ET MENACES) par une quinzaine de personnes du site de LA ROCHE SUR YON dont 6 élus CGT au CSE. A la suite de quoi la réunion de négociation est ajournée.
Les négociations reprendront le 13 novembre à Clermont-Ferrand.
Retrouvez le CR complet des évènements dans le tract de l’intersyndicale distribué le 5 novembre à La Roche.
Lors de l’annonce de la fermeture du site de La Roche sur Yon, l’entreprise Michelin a fait savoir sa volonté de trouver une solution professionnelle pour tous les salariés. L’intersyndicale CFE-CGC, Sud, Cfdt, FO a proposé aux salariés de se prononcer sur leur choix entre deux démarches :
Les salariés se sont prononcés le 18 octobre avec un taux de participation de 78.7% et pour la négociation à 96.1%, 2.1% contre et 1.8% de bulletins nuls. La négociation n’exclut pas la contestation juridique de la fermeture dans le cas où les propositions de la direction s’avèreraient insuffisantes.
Dans sa démarche de consultation des salariés, l’intersyndicale a mis en place un mail pour permettre à chacun de remonter ses doléances.
L’équipe syndicale de La Roche, le 18 octobre 2019
L’entreprise vient d’annoncer son intention de fermer l’usine de La Roche sur Yon en dépit de toutes ses promesses passées et des efforts remarquables des salariés. Cette trahison ne sera pas sans conséquence sur la crédibilité de la direction de Michelin.
Notre première pensée va à l’ensemble des salariés touchés par l’annonce. Nos délégués de La Roche et l’ensemble de la section CFE-CGC Michelin les soutiendront de notre mieux dans ce moment difficile.
La Roche est victime d’une stratégie mortifère de maximisation de la marge aux dépens des volumes, à un moment où le marché évolue et attend des offres bon marché : la stratégie de Michelin est allée à rebours de cette évolution et est la cause de cet échec dont les 619 salariés de La Roche paient le prix fort.
De toute évidence, toutes les solutions pour sauver le site n’ont pas été explorées : activité de substitution, chômage partiel, réduction d’effectifs, par la direction qui porte donc l’entière responsabilité de son choix.
Cette responsabilité implique à nos yeux, dans le contexte où Michelin est en très bonne santé financière qu’elle assume la conséquence de ses actes envers ses salariés bientôt privés d’emplois à savoir qu’elle leur garantisse par des mesures exceptionnelles un avenir professionnel.
L’image et la crédibilité de « l’employeur préféré des Français » est à ce prix.
Les délégués syndicaux de la CFE-CGC Michelin
Clermont-Ferrand, le 04 octobre 2019
Monsieur Menegaux,
Suite aux différents articles parus dans la presse nationale et régionale, et la réponse à la lettre du syndicat Sud, les salariés du site de La Roche-sur-Yon sont légitimement inquiets sur l’avenir de leur usine. Nous vous demandons donc de lever immédiatement les incertitudes qui planent sur le site.
Nous rappelons à l’entreprise ses engagements passés. A la fermeture de Joué-les-Tours, le site de La Roche était promis à une activité durable. Nous soulignons les efforts faits par les salariés
dans un contexte pesant, efforts qui se sont traduits, malgré une baisse des volumes conséquente, par une amélioration de tous les indicateurs : productivité, sécurité, coûts… Chaque salarié a
fait preuve d’engagement et de détermination au quotidien pour contribuer à cette amélioration. Nous rappelons aussi que l’entreprise affiche une santé financière resplendissante et
historique.
Dans ces conditions, une fermeture de site ne serait pas acceptable. Nous vous demandons donc avec insistance d’envisager toutes les solutions possibles : activité alternative, baisse de
production, chômage partiel…
Au cas où les rumeurs de fermeture seraient fondées, au mépris des engagements de l’entreprise, nous serions intransigeants sur le devenir des salariés et exigerions un engagement sans précédent afin
d’éviter tout départ contraint. Les salariés ne sont nullement responsables de la situation actuelle. En conséquence, chaque salarié doit avoir un avenir professionnel garanti.
Nous nous sommes engagés dans le Groupe de Travail en y voyant une opportunité de travailler pour l’avenir des sites français au bénéfice des salariés. La France a déjà payé un lourd tribut industriel : Toul, Joué les Tours, Seclin, Poitiers, La Combaude. Nous croyons encore qu’en discutant ensemble et en mobilisant les énergies locales, nous pourrons construire l’avenir. C’est cet esprit qui nous anime. Sans recherche de solutions pour préserver l’emploi et l’avenir des salariés de La Roche-sur-Yon, le dialogue social serait très fortement compromis.
Dans l’attente d’un retour favorable de votre part, veuillez agréer, Monsieur, nos salutations distinguées.
Les délégués syndicaux CFE-CGC, Cfdt, Sud.
Jean-Christophe Laourde Laurent Bador
Jérôme Lorton
Vendredi 04 octobre, à l’initiative des organisations syndicales les salariés ont débrayé pour aller à la rencontre de la direction. Les salariés ont pu entendre la réponse à la question qui était « quel avenir pour le site et quand serons-nous informés ? La réponse de la direction a été « nous ne savons pas mais une décision sera prise par le groupe d’ici le 18 octobre ». Cette réponse ne satisfait personne et renforce l’inquiétude et le climat ambiant. Une intersyndicale a eu lieu en début d’après-midi, et il a été décidé de convoquer un CSE extraordinaire lundi après-midi afin de mandater le cabinet ISAST dans le cadre d’une expertise sur les risque psycho-sociaux au regard de la situation actuelle. Nous craignons que des personnes soient dans une grande souffrance face à cette incertitude devenue insupportable.
Fabrice Herbreteau, délégué syndical, vendredi 4 octobre
Au lendemain des révélations du journal le Monde, la présidente de région Mme Morançais a souhaité rencontrer une délégation syndicale du site de Cholet et de la Roche sur Yon. La CFE-CGC a participé à celle-ci avec un élu de chaque site.
Le but de cette rencontre était d’apporter un éclairage du terrain sur la situation actuelle et les inquiétudes concernant le site de la Roche sur Yon notamment.
Mme la présidente s’est montré très à l’écoute et a pris toute la mesure de la situation. Elle nous a fait part de sa volonté de conserver et de développer les activités industrielles dans notre région.
Elle a sollicité un rendez-vous avec notre gérant Florent Menegaux et va alerter Mr Bruno Le Maire ministre de l’économie. Elle souhaite, nous rencontrer de nouveau après son échange avec Mr Menegaux pour nous rendre compte de cette entrevue.
Nous tenons à remercier Mme Morançais pour son engagement et son soutien.
Fabrice Herbreteau délégué syndical de la Roche sur Yon
Depuis le 17 septembre et la publication par le quotidien Le Monde d’un article faisant état d’une dégradation de la compétitivité sur plusieurs sites français, la Direction du Groupe a fait de nombreuses déclarations, pour dédramatiser la situation sur les sites de Cholet, Cataroux et Avallon, tout en reconnaissant que la situation de La Roche-sur-Yon était préoccupante :
« Le marché du poids lourd en Europe est extrêmement concurrentiel. Au cours des dix dernières années, le segment haut de gamme a perdu dix points au profit de pneus à bas coûts et Michelin a subi de plein fouet cette tendance. De ce fait, nous faisons face à des surcapacités de production en Europe. L’inquiétude pèse sur tous nos sites de pneus poids lourds en Europe de l’ouest à La Roche en France comme en Italie, Allemagne, Espagne. Florent Menegaux, avec son équipe de direction, prend le temps d’étudier tous les scénarios »
17/09 JEAN-PAUL CHIOCHETTI (Directeur de Michelin-France)
« Si la performance économique et industrielle s’est redressée grâce aux efforts des salariés, le site fait toujours face à un marché de pneus Poids lourds européen compliqué »,
Pascale Audibert (Communication Groupe France)
Ainsi La Roche sur Yon, ainsi que tous les sites de pneus poids lourds en Europe de l’ouest, sont décrits par la Direction comme étant dans une situation inquiétante sur leur niveau d’activité, faisant porter un risque majeur sur la situation économique de l’entreprise et l’emploi. Dans le même temps, Continental n’indique dans ses prévisions d’évolution du marché européen PL 2019 qu’une baisse de 2% à la première monte et une stabilisation au remplacement (H1 results - août 2019), ce qui semble loin d’être « un marché compliqué » ou « une catastrophe sur les marchés » pour reprendre la formule employée par Monsieur Senard lors de la mise en place du projet Skipper.
Devant ces messages contradictoires, les membres du CSEC demandent à la présidente de l’instance de pouvoir avoir recours à une expertise économique (en dehors de toute procédure d’alerte) de SECAFI, expert-comptable du CSEC.
Ils demandent pour ce faire que l’expert-comptable désigné puisse avoir accès :
demande officielle d'expertise, CESC Michelin, le 25 septembre 2019
La réponse de l'entreprise est attendue cet après-midi en instance.
Les négociations se sont tenues les 11 et 12 Juillet et nous avons obtenues les contre parties suivantes :
Cet avenant sera mis en place à partir du 01 septembre 2019.
Vos élus CFE-CGC ont été force de propositions et ont obtenu un compromis qui permet de reconnaitre l’effort, une fois encore, demandé aux salariés.
Nous serons signataire de cet avenant.
La section syndicale CFE-CGC de la Roche sur Yon
La direction de la Roche sur yon a accepté d’ouvrir les négociations d’un avenant à l’accord d’intéressement pour l’année 2019. L’accord initial ne prévoyait pas la fermeture du site au mois d’aout. Retrouvez le CR de la négociation.
Fabrice Herbreteau, le 28 avril 2019
Les élections du CSE ont eu lieu hier à La Roche sur Yon et sont marquées par un taux de participation remarquable avec 78% de participation sur le collège Agent, 84% sur le collège collaborateur (techniciens...), 88% sur le collège cadre.
Les candidats de la CFE-CGC sont élus avec 95% sur le collège cadre. Sur le collège collaborateur SUD fait 40% des voix et la CFE-CGC 38%, chacune de ces organisation récoltant 1 siège dans l'instance du CSE. La représentativité de la CFE-CGC passe de 14% à 17% en 2019.
Sur le collège Agent, SUD devient première organisation syndicale à 42% dépassant légèrement la CGT à 41%. SUD devient également première organisation tous collèges confondus à La Roche avec 47% contre 22% de représentativité en 2014 au détriment de la CGT qui perd 8% en passant de 44% à 36% de représentativité.
La CFE-CGC considère que ces résultats valident l'approche des syndicats de négociations (CFE-CGC et SUD) qui désirent donner un avenir au site. A l'entreprise de s'appuyer sur cette volonté claire des salariés pour faire réussir sur les marchés le site de la Roche.
La CFE-CGC remercie les salariés qui ont participé au vote et à leurs électeurs de leur avoir témoigné leur confiance. L'équipe de La Roche sera à leur côté pour la prochaine mandature.
Fabrice Herbreteau, le 6 février 2019
La CFE-CGC demande à la direction de la Roche sur yon d’ouvrir les négociations d’un avenant à l’accord d’intéressement pour l’année 2019. L’accord initial ne prévoyait pas la fermeture du site au mois d’aout qui aura un impact négatif sur l’atteinte de certains critères et une conséquence sur la rémunération des salariés.
Fabrice Herbreteau, le 7 mars 2019
La CFE-CGC demande à la direction de la Roche sur yon d’ouvrir les négociations d’un avenant à l’accord d’intéressement pour l’année 2019. L’accord initial ne prévoyait pas la fermeture du site au mois d’aout qui aura un impact négatif sur l’atteinte de certains critères et une conséquence sur la rémunération des salariés.
Fabrice Herbreteau, le 7 mars 2019
L’entreprise annonçait en février la pause des investissements et la mise en place de trois initiatives, afin de trouver des solutions pour rester dans la course. La raison un coût façon loin des ambitions annoncées. Une de ces initiative intitulé « structure » a pour objectif la réduction de la masse salariale, levier le plus efficace.
Au mois de Juin, vos élus CFE-CGC ont demandé d’avoir une vision globale de la structure de l’usine à fin 2019. Il nous a été répondu que c’était trop tôt et que la conclusion serait présentée fin septembre. Début septembre, nous avons réitéré cette demande et là changement de cap. La réponse a été « la nouvelle structure sera présentée au fil de l’eau après la conclusion de chaque étude ». Nous avons pris acte de cette décision et nous la déplorons.
Nous rencontrons chaque jour, des personnes en attentes, en questionnement, « mon poste va-t-il être supprimé ? ». La situation actuelle est anxiogène, certains sont où ont été en arrêt maladie. Qui plus est, elle est contraire à la transparence et le dialogue social que prône publiquement l’entreprise. Chaque semaine apparaissent des notes de mouvements, sans que vos élus soit informés de la finalité de ceux-ci.
Courant septembre une expertise a été menée par le cabinet ISAST, portant sur les risques psychosociaux que pourrait apporter cette nouvelle structure. Ils ont été surpris par le refus de la direction de communiquer sur les conditions de réussite et la vision à fin 2019. Un étonnement partagé par les représentants des salariés.
Nous demandons à la direction de la transparence vis-à-vis de ses salariés qui font chaque jour les efforts nécessaire pour pérenniser le site de la Roche sur Yon.
Vos élus CFE-CGC, sont et resterons mobilisés sur ce sujet sensible. Nous restons à votre disposition, pour toutes questions sur ce sujet. N’hésitez pas à nous faire part d’éventuelles pressions à la mobilité.
Fabrice Herbreteau, délégué syndical CFE-CGC de la Roche/yon,
le 26 septembre 2018
Suite à l’échec du premier plan et de l’arrêt par l’entreprise du plan d’investissement initialement prévu en attendant un nouvel accord, nous sommes extrêmement inquiets sur l’avenir du site, dont la fermeture signerait la fin de la production de pneus PL Michelin en Europe de l’Ouest !
M.Senard redit qu’il fait "une affaire personnelle de la pérennité du site de la Roche", mais que, même si il était convaincu à l’époque, que l’accord précèdent serait suffisant pour pérenniser le site, il ajoute que le cout façon est intenable, et même si toutes les raisons évoquées sont valables, il a été "contraint de revenir sur sa parole" et de demander ce nouvel accord ;
Il demande aux OS « non signataires » de revenir sur leur position et aux SP locaux de donner les assurances « possibles » manquantes, si nécessaire. Il se propose même de venir lui-même à la Roche !
Olivier Golaz, délégué syndical, le 22 avril 2108
L’entreprise n’a pas été en mesure de s’engager sur des volumes en 2020, ni sur la reprise des investissements.
Comment l’entreprise va gérer cette transition, à ce jour nous n’avons aucune réponse.
Malgré ces différents constats la CFE-CGC sera signataire de cet accord, non pas par conviction mais dans l’espoir de redonner du souffle à l’usine. Nous sommes conscients que l’effort est une nouvelle fois demandé aux salariés. Nous ne signons pas sous la contrainte mais dans une vision de sauvegarde de l’emploi.
A l’entreprise, de se montrer maintenant à la hauteur de ses paroles. Rappelons qu’avec un engagement des salariés sans volume le challenge demandé sera difficile à atteindre. La clé de la réussite viendra de la volonté de l’entreprise de faire de l’usine de la Roche sur Yon une usine compétitive pour l’avenir.
Vos élus CFE-CGC restent à la disposition des salariés de La Roche pour répondre à leurs inquiétudes, interrogations et questions.
La section syndicale CFE-CGC de la Roche sur Yon, le 5 avril 2018
Une réunion extraordinaire du Comité Central d’Entreprise a eu lieu le 22 février dernier. L’entreprise a présenté aux élus une analyse du marché en pneumatiques poids lourd et de la situation de l’usine de La Roche sur Yon qui la conduisent à remettre à plat de l’accord de compétitivité conclu avec les syndicats CFE-CGC et SUD il y a 2 ans.
Une première réunion a eu lieu vendredi pour notamment discuter de la forme à donner à la suite de l’accord et de la voie à suivre pour ce faire. Une deuxième réunion aura lieu mardi 13 Mars. La CFE-CGC vous tiendra informés sur son site.
La CFE-CGC appelle l’entreprise à une forme de responsabilité citoyenne : après la fermeture de l’activité poids lourd à Poitiers en 2009, puis de Joué les Tours en 2013, la fermeture éventuelle de La Roche sur Yon conduirait à une situation où plus aucun pneu poids lourd Michelin ne serait produit en France, avec pour conséquence la suppression de plusieurs milliers d’emplois sur les 5 usines concernées.
Denis Paccard, le 12 mars 2018
Le 01 février, la direction du site de la Roche sur Yon annonce : « le gel des investissements, une adaptation de la structure au nouveau contexte et des frais d’exploitations adaptés au juste nécessaire ».
Cf. la communication de La section syndicale CFE-CGC de la Roche sur Yon
L'intéressement site de La Roche sur Yon atteint 2,90% cette année + 1,5% au niveau France soit un total de 4,4%.
Un seul indicateur non atteint et c’est celui que tous pensaient être le plus facile ! : le respect des inscription aux formations réglementaires. Un plan d'action est à mettre en place pour que cela ne se reproduise pas en 2019.
Fabrice Herbreteau, le 23 janvier 2018
Une bonne nouvelle en ce début d’année pour le site de RYO. Les salariés toucheront, sous réserve de déclenchement*, un intéressement site de 3%. Après trois années de disette cela va remonter le moral des troupes. La CFE-CGC est fière d’avoir largement contribué à la négociation de cet accord.
Fabrice Herbretau, le 22 juin 2018
(*) Michelin atteint ce seuil depuis des années, la CFE-CGC est confiante pour cette année
A cette somme s'ajoutera 1.5% au tritre de la MFPM (Michelin France)
La négociation de l’intéressement n’a pas été facile. Elle a nécessité 5 réunions de 4h… Le négociateur de l’entreprise s’attendait comme par le passé a peu de propositions des OS. Quelle erreur, il avait oublié qu’une section CFE-CGC avait vu le jour fin 2014. La CFE-CGC avaient en effet des propositions :
Elles ont été entendues, acceptées pour une bonne partie. Au final, un accord qui semble équilibré et réaliste au regard de la situation actuelle de la Roche sur Yon est sur le point d’être conclu. La CFE-CGC sera évidemment signataire et nous sommes confiants sur la signature d’autres OS qui valideront l’accord. Outre l’écoute de la direction, une bonne coordination des organisations syndicales a permis de faire avancer des idées de chacune d’entre elles. Un succès auquel la CFE-CGC a pris toute sa part.
Fabrice Herbretau, le 1er Juin 2017
Un challenge site, avec à la clé une prime d’un montant de 600 € brut par salarié, est mis en place sur le site de La Roche. Il a pour objectif de mobiliser l’ensemble du personnel sur la sécurité sans perdre de vue l’engagement de production. La prime est basée sur deux critères :
Par ailleurs, l’entreprise propose une prime aux salariés qui aideront le site à recruter.
La CFE-CGC soutient ces démarches qui associent le succès du site et la reconnaissance des salariés.
La Roche sur Yon, le 22 Février 2017
Fabrice Herbreteau Délégué syndical
L’intéressement sur le site Michelin de la Roche sur Yon sera de 0% cette année 2017 pour un maximum possible de 3.5 %. La CFE-CGC n’a été représentée qu’après la signature de l’accord local. Néanmoins la CFE-CGC a participé en 2015 puis en 2016 à la négociation d’un avenant. Les raisons de cet échec : des objectifs trop ambitieux non négociables sauf à la marge pendant une période d’embauche massive et de turn-over tout aussi massif en raison du caractère non compétitif des salaires Michelin sur la région Ouest dont le taux de chômage est faible. Cela a comme résultat un absentéisme fort, des accidents, tout cela dans le contexte de l’accord de compétitivité et des changements d’horaire négociés.
De plus, Michelin demande des dimensions très techniques, leur maîtrise assurera l’avenir du site mais cela suppose d’adapter l’accord d’intéressement à ces spécificités pour que les critères soient atteignables. La direction communique peu sur le sujet tant il est vrai que promouvoir les horaires 4*8 avec un intéressement à 0% est très compliqué. Il est temps que la direction du site prenne exemple sur d’autres sites Michelin, comme Vannes, qui ont bien compris l’usage managérial de l’intéressement pour motiver les salariés et atteindre des objectifs ambitieux certes mais réalistes.
La CFE-CGC sera force de proposition dans la négociation à venir, à l’entreprise de démontrer qu’elle sera à l’écoute
La Roche sur Yon, le 02 Février 2017
Fabrice Herbreteau Délégué syndical
Le pacte social "Skipper
360°" de l'usine de la Roche sur Yon vient d'être validé par les directions centrales de Michelin. C’est l'aboutissement du projet global qui comporte deux volets :
Volet industriel
une augmentation de capacité,
Ceci est la preuve qu'investir dans l'industrie en France est possible.
Volet social
un accord sur la réactivité signé par la CFE-CGC et Sud
un pacte social portant sur le management, la formation, les seniors, l'intégration, la qualité de vie au travail, la gestion des personnes et la communication. La CFE-CGC sera signataire le 22 avril de ce pacte.
Ceci est la preuve que négocier et trouver des accords entre directions et Organisations syndicales en France, est possible.
Nous veillerons maintenant à la réalisation de ce volet social et participerons de manière active dans le suivi de celui-ci.
La Roche sur Yon, le 05 Avril 2016
Fabrice Herbreteau Délégué syndical
Pourquoi une section CFE-CGC à la Roche ?
Il y a quatre ans la première section syndicale CFE-CGC, représentant les cadres et les collaborateurs, naissait à la Roche. Nous avons vécu une mandature riche en évènements et expériences en plein coeur du projet Skipper. Notre bilan est riche d’avancées sociales.
Nous avons négocié et signé un accord d’intéressement site et obtenu la mise en place de bonus. Grâce à ceux-ci nous avons obtenu 3% en 2018 et aurons 2.8% en 2019. Bien loin du niveau de rémunération du précédent accord qui avoisinait les 0.5%, où la CFE-CGC n’était pas présente.
Nous avons participé aux travaux d’élaboration du volet social du projet skipper en étant force de propositions. Nous avons participé à la consultation du personnel sur le projet. Nous avons suivi votre avis en signant l’accord de compétitivité. Cet engagement a permis d’avoir des investissements et des embauches.
En parallèle du volet industriel, le volet social a pu être mené à son terme. Nous avons bénéficié d’un restaurant, d’une conciergerie et de professionnels de santé. La réfection des locaux sociaux, des plateformes, de la salle de relaxation, des espaces extérieurs et du parking. Tout ce ceci n’aurait pas pu être possible sans la signature du pacte d’avenir.
Malheureusement, le marché n’a pas été au rendez-vous, il fallut revoir la copie. Nous avons été, au départ le seul syndicat signataire du nouvel accord sur les horaires.
Que ce serait-il passé sans cette signature ? L’entreprise est revenue à la table des négociations et nous avons obtenu un accord majoritaire.
Fabrice Herbreteau, le 16 janvier 2016
Au Comité d'entreprise du jeudi 3 septembre de l'usine de la Roche sur Yon, Michelin a annoncé une révision à la baisse de son projet d'investissement, en le ramenant à 50 M€. Annoncé à grand renfort médiatique lors de la fermeture de la production de pneumatiques poids-lourd de Tours en 2013, ce plan prévoyait un investissement de 100 M€ et l'embauche de 170 personnes pour doubler la capacité de l'usine de la Roche sur Yon. Ce plan devait amener l'usine à une capacité de production de 100 000 T et en faire une usine référence en Europe.
Pour la CFE-CGC, il s'agit d'une décision très grave, qui remet en cause les engagements pris par le patron devant les représentants des salariés et auprès des pouvoirs publics.
Cette décision ne va pas permettre au site de rattraper le handicap de compétitivité qu'il a actuellement vis à vis des autres usines Michelin poids lourd en Europe, du fait de sa taille inférieure. Les salariés du site sont particulièrement inquiets et craignent une remise en cause à terme de la pérennité de leur usine.
En outre, cette décision constitue un signal très défavorable au dialogue social qui s'était engagé sur le site dans l'optique d'un accord de compétitivité. Quel sens prend la recherche d'un accord, quand dans le même temps, l'entreprise décide de maintenir un handicap de compétitivité? Les opposants au dialogue social ne manqueront pas d'y voir un symbole de l'ambition réelle de l'entreprise: demander plus et donner moins.
Dans ce contexte, la CFE-CGC a interpellé la direction France pour demander que les décideurs viennent expliquer leurs motivations et redonner du sens au dialogue social engagé localement.